Temple de la médecine – Kom Ombo – Ventouses et ‘Métous’
Lors de notre voyage en Egypte, nous avons visité le temple de « Kom ombo » situé à 45km au nord d Assouan, il est réputé pour ses représentations médicales.
Ce temple du II ème siècle av. notre ère est dédié à Sobek et Haroeris. Ce dernier est une des formes du dieu Horus et ici également le dieu local de la médecine. En effet tout au fond, au début d’une grande allée, sont représentés différents instruments médicaux tels que pipette, pince, couteau, balance, compresse, sonde et ventouses…L’utilisation des ventouses est utilisé encore de nos jours pour son action locale cutanée et sous cutanée et pour son action à distance…
Parallèlement, nous découvrons selon le papyrus d’Ebers, l’existence de 46 conduits principaux nommés ‘Metou’. Ils ont une structure physique (veines, artères..) mais également énergétique. Ces ‘méridiens’ ou vaisseaux communiquent constamment avec le cœur, organe qui envoie le sang dans le corps mais aussi la vibration de la vie. Le cœur utilise également les ‘metous’ pour envoyer ses propres informations à l’ensemble du corps.
Enfin ces canaux, véritable architecture physique et énergétique du corps permettent le passage du souffle de la vie mais aussi de la mort, ce passage vers une autre vie.
Ces conduits auraient- ils été travaillés par des ventouses ? En thérapies manuelles ? Passent-ils par les mains ou les pieds ? Voici quelques questions que nous nous sommes posées. Personnellement et d’un point de vue neuro-physiologie, nous considérons le travail des chemins énergétiques (Méridiens, Nadis ou ( Metous ?)…) comme une discipline réflexe. Dans le sens où elles travaillent toutes sur la peau et sous la peau (fascias) et à distance des organes. Nous pouvons donc supposer une connaissance des techniques réflexe à distance où l’ attention est donnée au corps et à son énergie.
Papyrus Ebers : « Quatre metous vont aux deux oreilles, deux à la droite et deux à la gauche. Le souffle de vie entre par l’oreille droite et le souffle de mort par l’oreille gauche. Ou bien ce souffle de vie entre du côté droit et le souffle de mort du côté gauche. »